Mariano Rodríguez (1912-1990)

Mariano Rodríguez, peintre autodidacte, est né à La Havane en 1912. Il a travaillé sous la direction de Rodriguez Lozano au Mexique, en 1936. De retour à Cuba, il ouvre sa première exposition dans un lycée de La Havane, en 1942. Il expose aussi à New York, en 1945, 46 et 48.
En 1941, il peint le premier de ses « gallos » – ces coqs qui lui donnèrent une grande popularité. L’un d’eux, datant de 1941, a été acquis par le MoMA de New-York.
Dans les années 60, il commence à travailler à la Casa de las Americas de La Havane, institution culturelle dont il est nommé directeur du Département des Beaux-Arts en 1970.
En 1981, il a reçoit la orden Félix Varela de primer grado, le plus grand honneur que Cuba accorde aux personnalités de la culture. Il est également élu député.

Mariano Rodríguez est souvent qualifié de « magicien », sachant retranscrire dans ses tableaux les lumières et les formes de la nature. Il était un « rebelle », contre toutes les tendances modernes déjà établies de son temps. Ce qui ne l’empêchait nullement de chercher de nouvelles formes d’expressions. Beaucoup de ses travaux ont été exposées ou sont montrés de façon permanente au MoMA de New York, au San Francisco Museum, à l’Institute of Arts de Chicago, au MAM de Paris, à Stockholm, Mexico, Buenos Aires…

« Quand les critiques ont essayé de caser l’œuvre de Mariano Rodríguez, de la définir, ils n’ont pu, paradoxalement, que retomber sur des adjectifs d’insubordination, tant sa peinture est exubérante, joyeuse, dynamique, essentielle. Comme ces coqs qui, chaque matin, chantent une aube nouvelle. » Mario Benedetti.

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Enrique   |  Culture   |  06 27th, 2012    |