Premières images du Printemps libertaire de la havane
Indestructibles anarchistes !
Pour la première fois depuis 1960 et la vague de répression qui a permis d’exécuter, d’emprisonner et de pousser à l’exil nos compagnons anarchistes, les libertaires sont de retour et revendiquent leur appartenance. Les drapeaux noirs et rouges et noirs flottent à nouveau sur La Havane.
“COMPENDIO”. LE RECUEIL DE TEXTES DE L’OBSERVATORIO CRÍTICO DU 6 MAI 2014
“Compendio”. Le recueil de textes et de notes publié depuis Cuba et pour Cuba par l’Observatoire critique. Pour un socialisme participatif, démocratique, révolutionnaire et libertaire !
Nous publions à chaque parution à La Havane “Compendio”, nous vous offrons ici le dernier numéro du 6 mai 2014.
Télécharger les précédents numéros publiés en 2011, 2012 et 2013 :
http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc-2012/#comment-5669
http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc/#comment-5668
CUBA LIBERTARIA N° 29 VIENT DE PARAÎTRE. 1er mai 2014 “Vive la bourgeoisie !”
Comme annoncé, le général d’armée Raúl Castro Ruz, président des conseils d’État et des ministres a présidé sur la Place de la Révolution, l’acte central d’un 1er mai appelé pour “faire trembler la terre…”
Dans le seul discours de l’acte, Ulises Guilarte de Nacimiento, membre du Comité central du Parti communiste de Cuba (PCC ) et secrétaire général de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), a lancé un appel urgent aux travailleurs cubains à augmenter les “réserves” d’”‘efficacité, de productivité, d’économie et de contrôle”, pour développer l’unique et la plus durable garantie pour préserver les acquis sociaux à Cuba”.
Des “conquêtes” qui avec l’”actualisation du socialisme” (du capitalisme féodal-totalitaire) seront de moins en moins préservées pour de nombreux cubains qui passeront du secteur public au secteur privé. En raison aussi d’une série de lois (le Code du travail et sur l’investissement étranger) qui introduit des mécanismes capitalistes de marché dans une économie cubaine chaque fois plus ouverte au capital transnational. Par conséquent, les slogans clés, pour appuyer les réformes économiques qui feront possible cette “rénovation du socialisme” cubain, sont identiques à celles du capitalisme : “Produire avec discipline et efficience” et “unité et efficacité”.
Il n’est donc pas surprenant que cette “actualisation du socialisme”, y compris parmi les propres sympathisants du castrisme, commence à inquiéter en raison d’une telle dérive. Surtout après l’adoption de la loi sur l’investissement étranger qui complète le cadre juridique du projet “d’actualisation “, une loi qui favorise le secteur privé cubain naissant, ce qui génère une discrimination qui favorise les entreprises des cubains de l’étranger, les Fanjul, les Saladrigas, etc., qui se sont rendus dernièrement sur l’île.
La preuve de cette inquiétude, qui n’ose pas encore se manifester en tant qu’indignation, est l’article “Une bourgeoisie nationale ?”, de l’écrivain Guillermo Rodríguez Rivera, membre du conseil de l’UNEAC et du conseil de direction de la Fondation Nicolas Guillén. Article qui a suscité de nombreux et polémiques commentaires.
Vous pouvez lire ce numéro en le téléchargeant ici :
Un printemps libertaire à La Havane
L’Atelier libertaire Alfredo López, l’un des collectifs autonomes qui agissent au sein du réseau Observatoire critique vient d’annoncer avec la galerie Christ Sauveur, la première journée du Printemps libertaire de La Havane, du 11 mai au 7 juin.
Le programme d’activités de ces jeunes activistes commence par une citation du collectif Santé antiautoritaire du Chili qui définit l’anarchisme comme “une conception de la vie où l’individu s’auto-réalise avec pour base la liberté. Une liberté atteinte par sa conscience et par sa formation culturelle, à partir de la réflexion et l’apprentissage mutuel”.
Le socialisme bolivarien du 21e siècle est-il une idée nouvelle ?
Le socialisme bolivarien du 21e siècle est-il une idée nouvelle ? Je tente de répondre à cette question par deux articles. Le premier s’attache à l’idéologie – incertaine – d’Hugo Chávez et de ses partisans. Le second, reprenant le premier, est une étude des institutions parallèles mises en place par le pouvoir à côté de l’ordre constitutionnel. Vous les trouverez en pièces jointes ou à l’adresse du site internet Un Autre futur :
http://www.autrefutur.net/Le-socialisme-bolivarien-du-21e
En voici les thèmes :
Jésus, Bolivar, Marx un peu, Bakounine qui sait ?
Le Venezuela est en effervescence. Récupérant les manifestations d’étudiants, la droite, menée par sa frange la plus réactionnaire, relève la tête et appelle à la destitution du gouvernement Maduro. Le peuple, de son côté, ne supporte plus l’insécurité, les privations liées à l’inflation et à la gestion calamiteuse de la richesse pétrolière. Est-il disposer à contrer dans la rue un coup d’État comme il le fit en 2002 ? Une des causes de cette instabilité et de cette incertitude qui pourrait être fatale au régime mis en place par Hugo Chávez, ne tient-elle pas à l’absence d’une idéologie porteuse d’un projet clair ?
Ecriture et politique de Gabriel García Márquez, vues depuis Cuba et la Caraïbe
Lauréat du Prix Nobel de Littérature en 1982 [anglais], García Márquez a profondément marqué tant les lecteurs que les aspirants-écrivains, avec ses romans Cent ans de solitude et L’amour au temps du choléra. Du jour de l’annonce de sa mort [anglais], les internautes de la Caraïbe sont nombreux à dire leur tristesse sur Facebook, tandis que d’autres, pour la plupart liés à Cuba, ont choisi la blogosphère pour évoquer la disparition de l’écrivain.
Cuba veut sortir de sa dépendance à l’égard du Venezuela
Un vertige s’est emparé des dirigeants cubains lorsque la contestation du gouvernement de Nicolas Maduro a pris de l’ampleur au Venezuela. Les Cubains, étonnés ou réjouis, peuvent suivre sur leur écran de télévision les épisodes de la crise politique à Caracas tels que les diffuse la chaîne Telesur, proche du pouvoir vénézuélien. De la tourmente qui menace le régime « frère » chaviste, la presse officielle cubaine dit le moins possible. Et pour cause : la fin du chavisme serait une catastrophe pour le régime communiste au pouvoir dans l’île depuis cinquante-cinq ans.
Un “Printemps libertaire” à La Havane, du 11 mai au 7 juin 2014
“L’anarchisme est beaucoup plus qu’une simple attitude de rejet de l’exploitation sous toutes ses facettes. Ce n’est pas une doctrine ou une étiquette, mais une conception de la vie où l’individu s’auto-réalise avec pour base sur la liberté, à laquelle on parvient par sa conscience et la formation culturelle, à partir de la réflexion et l’apprentissage mutuel.”
Collectif de santé anti-autoritaire (Chili)
Dimanche 11 mai, 15h
- Mots d’ouverture : Où, pour quoi et pourquoi un Printemps libertaire.
- Cercle de dialogue : Comment et pourquoi je suis devenu anarchiste (ou mon anarchisme et celui de mes amis) ?Expériences.
- Présentation de la compilation numérique “L’anarchisme à Cuba, des empreintes et des récupérations”.
Festival du Cinéma Pauvre : ce que la mer a apporté à Gibara
Le Festival International du Cinéma Pauvre a lieu tous les deux ans dans le village côtier de Gibara. Créé par le cinéaste cubain Humberto Solás, c’est un des lieux les plus intéressants et authentiques du circuit cinématographique indépendant et alternatif d’Amérique Latine et des Caraïbes. Cette rencontre entre jeunes venus de toutes parts se fait dans un lieu qui ne ressemble à aucun autre à Cuba.