Sur la société civile, la servitude volontaire et les libertés accordées à Cuba

L’auteur de cet article est Marcelo “Liberato” Salinas. Il fait parti des fondateurs de l’Atelier libertaire Alfredo López de La Havane. Ce groupe est né de l’idée de quelques jeunes activistes de l’Observatoire critique de La Havane d’apporter une présence critique lors de la commémoration du 1er mai 2010. En cette occasion, est né le désir d’organiser des rencontres et des interventions, de parcourir une trajectoire ensemble afin de réaliser une utopie faite de désirs et de rêves, « Un Cuba plus socialiste” pour reprendre l’expression écrite sur l’une de leurs bannières durant cette manifestation.
Le texte, intitulé « Sur la société civile, la servitude volontaire et les libertés accordées à Cuba », que nous reproduisons ici fait partie d’un ensemble de textes écrits par Marcelo “Liberato” Salinas. Ils ont été publiés en Italie sous le titre « Cuba entre fantômes et révolutions ». Le livre est un recueil agile de onze articles et deux petits essais, ces deux derniers à caractère historique : l’un sur le théâtre de l’anarchiste cubain Marcelo Salinas (un compagnon auquel l’auteur fait référence en utilisant son nom comme pseudonyme) et l’autre sur le coopérativisme à Cuba en 1960, tandis que les autres écrits sont en rapport à la situation actuelle. Le livre est actuellement en traduction, il sera prochainement publié en France sous le même titre : « Cuba entre fantômes et révolutions ». Nous vous offrons en avant-première cette remarquable analyse sur la société civile cubaine.

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Enrique   |  Culture, Histoire, Politique, Société   |  07 16th, 2020    | 

Appel : Des garanties pour l’exercice des droits à la liberté de la presse et d’expression à Cuba

Autoproclamée république socialiste à parti unique, Cuba reste année après année le pire pays d’Amérique latine en matière de liberté de la presse. L’élection du président Miguel Díaz-Canel en avril 2018, après 59 ans de répression castriste, n’a pas changé la donne : le régime cubain maintient un monopole quasi total de l’information, et la presse privée reste interdite par la Constitution.

Les rares blogueurs et journalistes indépendants reçoivent des menaces du gouvernement et sont maintenus sous la surveillance d’agents qui n’hésitent pas à les interpeller et à effacer les informations en leur possession. Les arrestations et emprisonnements de journalistes jugés gênants sont fréquents. Les autorités contrôlent également la couverture médiatique des journalistes étrangers en octroyant des accréditations de manière sélective et en expulsant ceux considérés comme « trop négatifs » à l’encontre du régime. L’amélioration progressive de l’accès à internet sur l’île constitue cependant un motif d’espoir pour l’avenir de la liberté de la presse à Cuba.

La répression contre les journalistes et les artistes indépendants s’est intensifié ces derniers mois, nous reproduisons ici l’appel : “Des garanties pour l’exercice des droits à la liberté de la presse et d’expression à Cuba” publié à La Havane le 16 septembre 2019

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Enrique   |  Culture, Politique, Répression   |  07 16th, 2020    | 

Les magasins militaires cubains prêts à vendre des marchandises en dollars

Plusieurs marchés de l’île sont approvisionnés avec des produits que l’on ne trouve guère dans d’autres établissements.


Enrique   |  Actualité, Politique, Économie   |  07 16th, 2020    | 

Cuba : le négationnisme de Ségolène Royal

Depuis plusieurs années Ségolène Royal est un fidèle soutien du régime dictatorial cubain. Elle était présente le dimanche 4 décembre 2016 à Cuba en tant que ministre de l’Écologie du gouvernement français, pour assister aux funérailles de Fidel Castro, décédé le 25 novembre 2016à 90 ans. Elle est le seul membre d’un gouvernement européen, avec le premier ministre grec, Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba, la ministre a salué « un monument de l’histoire », et prétendu que les accusations de violations des droits de l’homme sont de la « désinformation ».

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Enrique   |  Politique, Répression   |  07 15th, 2020    | 

LE « MALECONAZO ». LA PREMIÈRE MANIFESTATION CONTRE LE RÉGIME DE FIDEL CASTRO DEPUIS LA RÉVOLUTION DE 1959

La manifestation du 5 août 1994 appelée « Maleconazo » est une manifestation contre le régime castriste qui eut lieu à La Havane sur l’avenue du bord de mer «el Malecón ». Elle est considérée comme l’une des plus importantes depuis le début de la révolution cubaine en 1959.

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Enrique   |  Histoire, Politique, Répression   |  07 15th, 2020    | 

19 juillet 1994. Mémoire d’un naufrage

Confrontés à des conditions de vie difficiles, les Cubains continuent d’émigrer massivement, vingt ans après la ”crise des balseros (1)”, qui avait vu quelque 37 000 personnes se jeter à la mer sur des embarcations de fortune pour gagner les Etats-Unis.
Cette vague d’émigration intervenait au pire de la crise économique qui a suivi l’effondrement de l’empire soviétique et avait constitué la première grande protestation populaire contre le régime de Fidel Castro, alors au pouvoir depuis 35 ans.
Aujourd’hui, même plusieurs milliers de Cubains émigrent chaque année, pour la plupart de manière légale.
Le 19 juillet 1994, au petit matin, quatre vedettes cubaines équipés de lances à eau ont attaqué un vieux remorqueur, “le 13 de marzo”, fuyant Cuba avec 72 personnes à bord. Les faits se sont produits à sept milles de distance des côtes cubaines, en face du port de La Havane. La plainte indique aussi que les vedettes ont éperonné le remorqueur fugitif dans l’intention de le faire couler, en même temps qu’elles inondaient d’eau sous pression toutes les personnes qui se trouvaient sur le pont du navire, dont des femmes et des enfants.
Les supplications des femmes et des enfants en train de se noyer ont été sans effet et provoquèrent l’hilarité des équipages cubains. La vieille embarcation “13 de Marzo”. L’intervention de la marine cubaine fit 41 morts, dont 10 enfants.
Mais ce n’étaient que de dangereux terroristes à la solde de la CIA et de la mafia de Miami. Encore un glorieux fait d’armes des forces armées cubaines…


Enrique   |  Histoire, Politique, Répression   |  07 15th, 2020    | 

Cuba sous le choc de la mort d’un Noir abattu par la police

Les forces de l’ordre ont empêché tout rassemblement pour protester contre la mort de Hansel Hernandez, 27 ans, tué à La Havane le 24 juin alors qu’il était suspecté de vol.

Des journalistes indépendants, des militants des droits humains et surtout des artistes contestataires, tous arrêtés ou empêchés de quitter leur domicile : le gouvernement cubain a employé les grands moyens mardi pour empêcher les manifestations de protestation convoquées dans toute l’île, cinq jours après la mort d’un Noir de 27 ans, abattu dans le dos par la police. Des centaines de militaires ou de membres de la Police nationale révolutionnaire (PNR) ont privé de leur liberté de mouvement les activistes qui avaient relayé, sur les réseaux sociaux, les appels aux rassemblements.

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Enrique   |  Actualité, Politique, Répression   |  07 13th, 2020    | 

Idolâtres, sachez qui vous admirez !

Dans plusieurs villes des Etats-Unis comme à Paris, à l’occasion des affaires George Floyd et Adama Traoré, on a pu voir quelques manifestants, communistes, gauchistes, ignorants ou imbéciles, ou le tout mêlé, arborer sur leur T-shirt l’inévitable et célèbre portrait d’Ernesto Guevara, dit le Che.
Ces manifestations d’idolâtrie guévariste sont ici d’autant plus lamentables que la détestation dont Guevara fit preuve à l’égard des Noirs est amplement avérée. A Cuba, entre autres endroits, quiconque n’est pas adorateur servile du régime vous dira que les déclarations ouvertement racistes du révolutionnaire professionnel, après sa lamentable tentative d’exportation de la révolution dans l’ex-Congo belge, sont bien connues. Mais son racisme venait de plus loin. Avant d’être le fusilleur en chef et épurateur de la révolution cubaine avec son compère Raúl Castro, Guevara avait écrit ceci, dans son journal de voyage en Amérique du Sud (Diarios de Motocicleta), lors de son passage à Caracas : « Les Noirs, ces magnifiques spécimens de la race africaine qui ont conservé leur pureté raciale grâce à leur peu de goût pour le bain, ont vu leur territoire envahi par un nouveau spécimen d’esclave : le Portugais. Le mépris et la pauvreté les unissent dans leur lutte quotidienne, mais la manière différente d’affronter la vie les sépare complètement ; le Noir indolent et rêveur dépense ses sous en frivolités ou en coups à boire, l’Européen a une tradition de travail et d’épargne qui le suit jusque dans ce coin de l’Amérique et le pousse à progresser, indépendamment même de ses aspirations individuelles. »

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Enrique   |  Histoire, Politique   |  07 8th, 2020    | 

L’activisme afro-cubain en 7 projets

En ce printemps 2020, l’actualité internationale met en lumière le racisme structurel qui marque nos sociétés et notre planète. On a beau célébrer la Journée Mondiale de l’Afrique le 25 mai, manifester contre la violence policière ou déboulonner quelques statues racistes…

Les Africains et afro-descendants, à Cuba comme ailleurs, ne se contentent pas de ces minces occasions de faire entendre leur voix et leur point de vue, dans un monde où les décisionnaires sont majoritairement blancs. Et hommes d’ailleurs, nous y reviendrons.

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Enrique   |  Culture, Société   |  07 4th, 2020    | 

Un journaliste officiel accuse Ariel Ruiz Urquiola d’être “un mercenaire au service de l’empire”

Les années passent et le discours des médias à propos des dissidents ne change pas à Cuba. Nous dénonçons depuis de nombreuses années, sur Polémica cubana, les propos des autorités cubaines qui consistent à disqualifier les activistes cubains lorsqu’ils veulent dénoncer la situation sur l’île en matière des droits de l’homme, en les traitant de « mercenaires », d’« agents de l’empire », de contre-révolutionnaires financés par la CIA ».

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Enrique   |  Actualité, Répression   |  07 4th, 2020    |