Reinaldo Boris Santa Coloma. Militant syndical, anarchiste et membre de la résistance à la dictature de Fulgencio Batista
Le 26 juillet 1953, Boris Santa Coloma, militant syndical, anarchiste et membre de la résistance à la dictature brutale de Fulgencio Batista, est assassiné lors de l’assaut de la caserne Moncada à Cuba.
« ELOGE DE FIDEL CASTRO ». UN TEXTE INÉDIT DE REINALDO ARENAS
L’écrivain Reinaldo Arenas a écrit son « Eloge de Fidel Castro » en 1990, peu avant sa mort à New York.
Ce curieux article de l’écrivain cubain Reinaldo Arenas était resté inédit jusqu’à 2017. Il y a 18 ans, le quotidien français Libération en avait publié un bref extrait. Arenas l’avait écrit en mars 1990, peu avant sa mort, sur la proposition de Liliane Hasson, sa traductrice française, sa grande amie, la conseillère littéraire de ses exécuteurs testamentaires et sa rigoureuse biographe, dont le livre sera publié prochainement aux éditions Actes Sud. La prose débordante du romancier cubain est tempérée dans ce texte pour dessiner avec ironie et distance un portrait à la fois rétrospectif et prospectif de Fidel Castro. Il le dénude et le visite dans un « éloge » à la manière des grandes épigrammes. Nous nous trouvons devant un témoignage plus que d’actualité, écrit avec son meilleur style littéraire, et qui contient des vérités incontestables sur son positionnement politique et sa vision du drame cubain.
Nouveaux acteurs, vieilles pratiques
Excellente réflexion de notre compagnon Armando Chaguaceda sur les activismes et la société civile cubaine.
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Ce n’est un secret pour personne qu’à Cuba, diverses revendications, identités et propositions de ce que nous appelons la société civile ont émergé ces derniers temps. Des militants communautaires, des animalistes, des LGBTI, des antiracistes, des écologistes, des féministes, des communicateurs indépendants et une longue liste d’autres personnes ont rejoint, dans l’espace public et virtuel, les défenseurs des droits de l’homme assiégés et les membres des quelques ONG reconnues par le gouvernement.
La pollution de la baie de La Havane affecterait 37% des habitants de la capitale cubaine
Après la publication de plusieurs images de l’ingénieur cubain Marcos Albernal, dans lesquelles on peut observer un haut degré de contamination dans la baie de La Havane, même après des mois de faible activité de Covid-19, DIARIO DE CUBA a contacté l’environnementaliste cubain Isbel Díaz Torres pour s’enquérir de la situation de cet important espace de la capitale.
Selon l’animateur du groupe écologiste Guardabosques, les causes fondamentales de la pollution sont dues au « déversement de plus de 100 industries directement dans la baie ou dans les rivières Luyanó, Martín Pérez et Arroyo Tadeo, qui s’y jettent ».
Sur la société civile, la servitude volontaire et les libertés accordées à Cuba
L’auteur de cet article est Marcelo “Liberato” Salinas. Il fait parti des fondateurs de l’Atelier libertaire Alfredo López de La Havane. Ce groupe est né de l’idée de quelques jeunes activistes de l’Observatoire critique de La Havane d’apporter une présence critique lors de la commémoration du 1er mai 2010. En cette occasion, est né le désir d’organiser des rencontres et des interventions, de parcourir une trajectoire ensemble afin de réaliser une utopie faite de désirs et de rêves, « Un Cuba plus socialiste” pour reprendre l’expression écrite sur l’une de leurs bannières durant cette manifestation.
Le texte, intitulé « Sur la société civile, la servitude volontaire et les libertés accordées à Cuba », que nous reproduisons ici fait partie d’un ensemble de textes écrits par Marcelo “Liberato” Salinas. Ils ont été publiés en Italie sous le titre « Cuba entre fantômes et révolutions ». Le livre est un recueil agile de onze articles et deux petits essais, ces deux derniers à caractère historique : l’un sur le théâtre de l’anarchiste cubain Marcelo Salinas (un compagnon auquel l’auteur fait référence en utilisant son nom comme pseudonyme) et l’autre sur le coopérativisme à Cuba en 1960, tandis que les autres écrits sont en rapport à la situation actuelle. Le livre est actuellement en traduction, il sera prochainement publié en France sous le même titre : « Cuba entre fantômes et révolutions ». Nous vous offrons en avant-première cette remarquable analyse sur la société civile cubaine.
Appel : Des garanties pour l’exercice des droits à la liberté de la presse et d’expression à Cuba
Autoproclamée république socialiste à parti unique, Cuba reste année après année le pire pays d’Amérique latine en matière de liberté de la presse. L’élection du président Miguel Díaz-Canel en avril 2018, après 59 ans de répression castriste, n’a pas changé la donne : le régime cubain maintient un monopole quasi total de l’information, et la presse privée reste interdite par la Constitution.
Les rares blogueurs et journalistes indépendants reçoivent des menaces du gouvernement et sont maintenus sous la surveillance d’agents qui n’hésitent pas à les interpeller et à effacer les informations en leur possession. Les arrestations et emprisonnements de journalistes jugés gênants sont fréquents. Les autorités contrôlent également la couverture médiatique des journalistes étrangers en octroyant des accréditations de manière sélective et en expulsant ceux considérés comme « trop négatifs » à l’encontre du régime. L’amélioration progressive de l’accès à internet sur l’île constitue cependant un motif d’espoir pour l’avenir de la liberté de la presse à Cuba.
La répression contre les journalistes et les artistes indépendants s’est intensifié ces derniers mois, nous reproduisons ici l’appel : “Des garanties pour l’exercice des droits à la liberté de la presse et d’expression à Cuba” publié à La Havane le 16 septembre 2019
Les magasins militaires cubains prêts à vendre des marchandises en dollars
Plusieurs marchés de l’île sont approvisionnés avec des produits que l’on ne trouve guère dans d’autres établissements.
Cuba : le négationnisme de Ségolène Royal
Depuis plusieurs années Ségolène Royal est un fidèle soutien du régime dictatorial cubain. Elle était présente le dimanche 4 décembre 2016 à Cuba en tant que ministre de l’Écologie du gouvernement français, pour assister aux funérailles de Fidel Castro, décédé le 25 novembre 2016à 90 ans. Elle est le seul membre d’un gouvernement européen, avec le premier ministre grec, Alexis Tsipras, à avoir fait le déplacement à Cuba, la ministre a salué « un monument de l’histoire », et prétendu que les accusations de violations des droits de l’homme sont de la « désinformation ».
LE « MALECONAZO ». LA PREMIÈRE MANIFESTATION CONTRE LE RÉGIME DE FIDEL CASTRO DEPUIS LA RÉVOLUTION DE 1959
La manifestation du 5 août 1994 appelée « Maleconazo » est une manifestation contre le régime castriste qui eut lieu à La Havane sur l’avenue du bord de mer «el Malecón ». Elle est considérée comme l’une des plus importantes depuis le début de la révolution cubaine en 1959.
19 juillet 1994. Mémoire d’un naufrage
Confrontés à des conditions de vie difficiles, les Cubains continuent d’émigrer massivement, vingt ans après la ”crise des balseros (1)”, qui avait vu quelque 37 000 personnes se jeter à la mer sur des embarcations de fortune pour gagner les Etats-Unis.
Cette vague d’émigration intervenait au pire de la crise économique qui a suivi l’effondrement de l’empire soviétique et avait constitué la première grande protestation populaire contre le régime de Fidel Castro, alors au pouvoir depuis 35 ans.
Aujourd’hui, même plusieurs milliers de Cubains émigrent chaque année, pour la plupart de manière légale.
Le 19 juillet 1994, au petit matin, quatre vedettes cubaines équipés de lances à eau ont attaqué un vieux remorqueur, “le 13 de marzo”, fuyant Cuba avec 72 personnes à bord. Les faits se sont produits à sept milles de distance des côtes cubaines, en face du port de La Havane. La plainte indique aussi que les vedettes ont éperonné le remorqueur fugitif dans l’intention de le faire couler, en même temps qu’elles inondaient d’eau sous pression toutes les personnes qui se trouvaient sur le pont du navire, dont des femmes et des enfants.
Les supplications des femmes et des enfants en train de se noyer ont été sans effet et provoquèrent l’hilarité des équipages cubains. La vieille embarcation “13 de Marzo”. L’intervention de la marine cubaine fit 41 morts, dont 10 enfants.
Mais ce n’étaient que de dangereux terroristes à la solde de la CIA et de la mafia de Miami. Encore un glorieux fait d’armes des forces armées cubaines…