Menacés par Bolsonaro, 8 000 médecins cubains quitteront le Brésil

30 MILLIONS DE PERSONNES AFFECTÉES

L’affaire rappelle la xénophobie du président récemment élu et le racisme structurel de l’Etat brésilien. Des millions de pauvres seront affectés, des villes entières resteront sans aucun accès aux soins.

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Enrique   |  Actualité, Politique, Société   |  11 22nd, 2018    | 

Encore plus de pétrole dans la mer de Cuba

Le 8 octobre dernier, une centaine de mètres cubes de pétrole brut se sont répandus dans les eaux de l’emblématique baie de Matanzas, selon les médias officiels jeudi dernier.

Les faits se sont produits lorsqu’un navire a déchargé cette substance contaminante au terminal des supertankers de cette province de l’ouest de Cuba, où la plus grande quantité de pétrole atteint l’île.

En un dimanche, environ 92 % des hydrocarbures déversés ont été recueillis.

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Enrique   |  Actualité, Politique, Écologie   |  11 18th, 2018    | 

Cuba : une nouvelle constitution, pour quelle transition ?

Depuis de nombreuses années, l’économie cubaine évolue à petits pas vers une libéralisation. Face à la crise prolongée provoquée par une dépendance économique historique, aggravée par l’embargo américain et les échecs répétés d’une planification centralisée bureaucratique, le groupe dirigeant, autour de Raúl Castro, s’est rallié au « modèle vietnamien » – ou chinois –, appuyé par les militaires investis dans l’économie, et par de nombreux technocrates et économistes cubains.


Enrique   |  Actualité, Politique   |  11 18th, 2018    | 

La plus grande usine sucrière de la partie occidentale de Cuba pollue et n’est pas rentable

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En octobre 2002, le gouvernement cubain a décidé de restructurer l’industrie de la canne à sucre. Toutes les sucreries qui n’étaient pas en mesure de produire du sucre à un coût maximum de 4 centavos la livre ont été fermées.

Depuis cette décision, le complexe agroindustriel Héctor Molina, situé dans la province occidentale de Mayabeque, donnait des signaux de faible rendement. Cependant, il est resté en activité grâce à une exploitation adaptée des terres cultivables aux alentours, à la main d’oeuvre disponible et à l’infrastructure de transport.

Pour le village de San Nicolás de Bari, c’était la meilleure situation.

Mais la plus grande usine de la région a été pendant des années la lanterne rouge lors des campagnes de récolte. Elle ne respectait pas toujours les planifications, elle consommait trop d’eau et d’électricité et les pannes d’équipement constantes causaient d’importantes pertes financières.

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Enrique   |  Actualité, Politique, Économie   |  11 7th, 2018    | 

Première réunion des maisons d’édition autonomes à l’ABRA (Bibliothèque et Centre social libertaire de La Havane)

Dans la matinée du 1er septembre, nous avons rencontré à l’ABRA un groupe de personnes, dont certaines que nous connaissions déjà. En cette occasion nous nous sommes réunis pour aborder un sujet encore inexploré. L’objectif était d’ouvrir un dialogue à propos de la condition d’éditeurs indépendants de brochures, de fanzines, de magazines, de dépliants, de matériel imprimé, ainsi qu’en tant que potentiels producteurs dans une telle sphère créative.

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Enrique   |  Actualité, Culture, Politique, Écologie   |  10 31st, 2018    | 

« Criminaliser la vérité », la réaction d’un groupe d’artistes cubains contre le décret-loi 349

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Invitée à participer à la dixième édition du festival Belles Latinas en octobre 2011 avec son roman Partir, un point c’est tout, édité en français par les éditions Christian Bourgois, notre amie l’écrivaine cubaine Veronica Vega propose sur la newsletter d’Espaces latinos une tribune consacrée à la situation actuelle à laquelle sont confrontés des auteurs cubains, et elle-même notamment, à la suite de la récente publication d’un décret-loi relatif à la culture.

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Enrique   |  Actualité, Culture, Politique   |  10 23rd, 2018    | 

Les « idiots (américains) utiles » du régime cubain

Fin septembre, le nouveau chef du gouvernement cubain, Miguel Díaz-Canel, la marionnette du retraité Raúl Castro, s’est rendu à New York. Entre autres activités, il y a été reçu par un aréopage de personnalités du monde du spectacle et des arts, qui de tout temps a fourni le gros des troupes de ceux que Lénine appelait les « idiots utiles », agrémentant par leur présence la camelote faisandée proposée par la propagande communiste. Cette mise en valeur du représentant de la dictature des Caraïbes est d’autant plus lamentable et indécente en un moment où, à Cuba, nombre d’artistes indépendants se battent contre la mise en œuvre prochaine du décret 349 qui bâillonnent encore davantage les activités artistiques sur l’île, entièrement soumises au bon vouloir de l’Etat (voir « Le décret n°349 et la politique culturelle de l’Etat cubain »).
Je vous propose de lire ci-dessous ce que cette misérable mascarade new-yorkaise a inspiré à un ami cubain vivant à La Havane.

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Enrique   |  Actualité, Politique   |  10 16th, 2018    | 

La nouvelle loi qui menace la création artistique à Cuba

Les artistes et militants cubains s’inquiètent de plus en plus des restrictions à la liberté d’expression avec la mise en oeuvre du décret 349, un texte visant à réglementer les activités culturelles et artistiques, jusque et y compris les ventes de livres. Le décret a été approuvé en janvier et prendra effet d’ici décembre.

Ce décret controversé exige des artistes qu’ils s’affilient à des institutions publiques officielles pour seuls commanditaires. Il définit aussi quelles autorités sont compétentes pour appliquer le décret, y compris les sanctions potentielles en cas d’infractions.

De même, le décret 349 prévoit des amendes et des confiscations d’instruments, de matériel et d’autres objets utilisés dans l’activité en infraction. Les événements artistiques  encourent un arrêt immédiat s’ils sont considérés en infraction.

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Enrique   |  Actualité, Culture, Politique   |  10 3rd, 2018    | 

Le guévarisme n’est pas un humanisme

Le 9 octobre 1967, il y a cinquante ans, Ernesto Che Guevara était exécuté sommairement en Bolivie. A cette occasion, nous republions un article paru dans Le Monde le 1er octobre 2004.

LE MESSIANISME a la vie dure. Malgré l’échec des révolutions et les ravages des nationalismes tout au long du XXe siècle, l’illusion persiste sous forme de mythologies qui semblent survivre à tous les aléas. Personnalité en incessante évolution, Ernesto Che Guevara (1928-1967) reste un mythe inoxydable, inséparable d’une aspiration récurrente à la rédemption ou à l’utopie.

Loin de réduire sa portée, les revers répétés de Guevara sur tous les terrains où il a exercé son action alimentent le culte romantique et christique du sacrifice. Faute de pouvoir défendre ses idées, pas plus que ses faits et gestes, la transmission de l’héritage est désormais véhiculée au nom de valeurs humanistes ou morales. Carnets de voyage, le beau film de Walter Salles [2004], s’inscrit dans cette logique d’autant mieux qu’il évoque le jeune Argentin d’avant l’engagement politique, débarrassé de tout ce qui prête matière à controverse.

Avant d’accumuler les défaites, le prestige du « Comandante » découlait d’une victoire, la révolution cubaine de 1959. Pourtant, indépendamment de son rôle dans la bataille de Santa Clara, le seul stratège de la Sierra Maestra a été sans conteste Fidel Castro, qui s’est appliqué à élargir le front anti-Batista en entretenant les ambiguïtés politiques, ce que le Che acceptait mal.

Même pour ceux qui l’ont tant aimé, que reste-t-il de ce triomphe, quarante-cinq ans plus tard ? L’épopée s’est muée en sauve-qui-peut. La faillite du socialisme castriste rejaillit inévitablement sur l’ensemble du processus. Ses étapes successives, l’imparable descente aux enfers ne dispensent point d’une interrogation sur l’origine de la dictature.

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Enrique   |  Histoire, Politique   |  10 3rd, 2018    | 

Le décret n°349 et la politique culturelle de l’Etat cubain

Depuis le 20 avril dernier, des artistes cubains non serviles luttent pour que ne soit pas pas appliqué le décret n°349 concocté par le gouvernement de Miguel Díaz-Canel, successeur de Raúl Castro à la tête de la dictature cubaine. Ce décret relatif à la politique culturelle devrait entrer en vigueur en décembre prochain et, s’il est maintenu, signer l’arrêt de mort de toute activité artistique indépendante sur l’île. Ceux qui pensaient honnêtement mais naïvement qu’après la mort de Fidel Castro puis le prétendu effacement de son frère à la tête de l’Etat allait s’instaurer une petite ouverture et naître à Cuba certaines libertés fondamentales, comme celle de s’exprimer librement, pourront une fois de plus verser de chaudes larmes sur leurs illusions perdues.

Vous trouverez ci-dessous un résumé en sept points du projet de décret, ainsi que des extraits dudit décret dont la traduction est due à l’organisation Amnesty International.


Enrique   |  Actualité, Politique   |  10 3rd, 2018    |