Un fonctionnaire communiste contre les Droits de l’homme

Mon compagnon de vie, l’optométriste Jimmy Roque Martínez, vient d’être accusé, à son travail, d’être des “droits de l’homme”, raison pour laquelle le Parti communiste propose son licenciement.

La dénonciation vient du secrétaire du PCC (Parti communiste cubain) de son centre de travail, un certain Berardo Duke Prieto. Tout cela ressemble à une de ces ridicules et tristes farces où un fonctionnaire, pour une raison extra-laborale, décide de se débarrasser d’un travailleur.

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Enrique   |  Actualité, Politique, Société   |  08 21st, 2013    | 

La Havane : Un hommage a été rendu, dans son quartier d’origine, à l’anarcho-syndicaliste Alfredo López

Pour l’historienne Olga Cabrera, où qu’elle soit.

* Retour aux origines. Hommage, dans le quartier de Jesús María, à Alfredo López, la grande figure de l’anarcho-syndicalisme cubain.

I.

Dans la matinée du samedi 20 juillet plusieurs des compagnons qui soutiennent l’Atelier libertaire Alfredo López se sont retrouvés dans le petit, mais animé, parc au coin de rues havanaises de Monte et Belascoáin, à l’entrée du quartier historique de Jesús María.

C’est là que nous nous sommes réunis pour mettre au point les détails sur ce que nous allions faire à notre entrée dans le quartier, nous avons échangés des points de vue sur les documents imprimés que nous avons amenés et nous avons gommés les prix sur les livres que nous avions acheté pour les offrir aux enfants. C’est à ce moment que s’est approché de nous un vieil homme, en tenue de travail, épuisé physiquement par le dur labeur. Sans aucune discrétion il s’est approché et à regarder les livres que nous avions déposé sur l’un des bancs.

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Enrique   |  Actualité, Histoire, Politique   |  08 19th, 2013    | 

“COMPENDIO”. LE RECUEIL DE TEXTES DE L’OBSERVATORIO CRÍTICO DU 9 AOÛT 2013

“Compendio”. Le recueil de textes et de notes publié depuis Cuba et pour Cuba par l’Observatoire critique. Pour un socialisme participatif, démocratique, révolutionnaire et libertaire !

Nous publions à chaque parution à La Havane “Compendio”, nous vous offrons ici le dernier numéro du 9 août 2013 :

compendio 9 ago 2013

Télécharger les précédents numéros publiés en 2011, 2012 et 2013 :

http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc-2012/#comment-5669

http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc/#comment-5668

http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc-2/compendios-oc-2013/


Enrique   |  Actualité, Politique, Société   |  08 18th, 2013    | 

L’an 01. “On arrête tout et on réfléchit”. L’intégralité du film

“On nous dit : Le bonheur c’est le progrès faites un pas en avant. Et c’est le progrès… mais ce n’est jamais le bonheur. Alors si on faisait un pas de côté ! Si on essayait autre chose ! Si on faisait un pas de côté, on verrait ce qu’on ne voit jamais.”

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Enrique   |  Culture, Politique, Société, Écologie   |  07 26th, 2013    | 

Déclaration. Pour une agriculture cubaine sans OGM

Les soussignés ont décidé d’accompagner l’initiative récente de plusieurs intellectuels américains et cubains, qui dans une déclaration ont clairement exprimé leur préoccupation face à l’introduction sur l’île de pratiques agricoles basées sur l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés (OGM).

Les institutions de l’État cubain font la promotion depuis quelques années de la production de maïs et de soja transgéniques, entre autres cultures, cela en plus d’importer des aliments génétiquement modifiés qui font partie de l’alimentation humaine de base sur l’île, sans informer la population de ces caractéristiques et de leurs conséquences possibles.

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Enrique   |  Politique, Société, Écologie   |  07 23rd, 2013    | 

Le théâtre de Eugenio Hernández Espinosa

Eugenio Hernández Espinosa est un auteur fondamental du théâtre cubain depuis 1967 quand il mis en scène María Antonia, un classique de la dramaturgie nationale. Son héroïne tragique est une noire querelleuse et humble, fille d’Oshún, plongée dans un milieu social discriminatoire et dans un contexte magico-religieux impressionnant, qui périt écrasée par les circonstances. Il est très difficile de résumer en quelques lignes la portée de cette œuvre, car la protagoniste, jamais dérouté, d’une certaine façon choisit sa mort comme une sorte d’échappatoire, une immolation et une fugue de la misère économique et morale de son environnement (1). Étrennée par le maître Roberto Blanco et reprise durant les années 80, il s’agit d’une œuvre qui, comme Aire frío (Air froid), de Virgilio Piñera, Réquiem par Yarini (Requiem pour Yarini), de Carlos Felipe, Lilas, la mariposa (Lilas, le papillon), de Rolando Ferrer, ou Morir del cuento (Mourir d’une histoire), d’Abelardo Estorino, devraient trouver sur les scènes, de façon permanente, un espace de confrontation avec les spectateurs.

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Enrique   |  Culture, Histoire, Société   |  07 22nd, 2013    | 

“Mauvaise conduite” Un film de Nestor Almendros et Orlando Jimenez Leal

Mauvaise conduite fait le bilan, en 1983, du quart de siècle de la Révolution cubaine. Vingt-huit exilés cubains, dispersés à travers le monde car victimes de la répression. Des homosexuels, des intellectuels ou simplement des insoumis, témoignent de cette part d’ombre du régime où arrestation et déportation étaient courantes.

D’origine espagnole, Nestor Almendros a vécu une vingtaine d’années à Cuba, mais déçu par la révolution castriste, il vient s’installer en France. En 1966, il dirige la photographie de La Collectionneuse d’Eric Rohmer. Les deux hommes travailleront ensemble à de nombreuses reprises. Il collaborera plusieurs fois avec François Truffaut mais également avec Barbet Schroeder pour Morele Général Idi Amin DadaKoko, le gorille qui parle, ou encore Maîtresse. Dans Mauvaise conduite il s’intéresse, entre images d’archives et interviews, aux rejetés du système castriste.

« Pourquoi avons-nous préféré nous entretenir avec des exilés ? D’abord, il y a d’insurmontables difficultés à obtenir un permis de tournage à Cuba, surtout pour une enquête de cette nature. On ne nous aurait accordé, dans le meilleur des cas, aucune liberté d’action. Les personnes filmées n’auraient pu s’exprimer ouvertement, par peur de représailles. »

(version en castillan, sous-titrée en anglais)

Grand Prix, Festival International des Droits de l’homme de Strasbourg


Enrique   |  Culture, Politique   |  07 17th, 2013    | 

La censure et les sites webs officiels cubains

Les stratégies misent en œuvre pour appliquer la censure dans les sites officiels cubains sont diverses, et  elles sont appliquées avec une entière discrétion par les administrateurs de ces espaces. Dans ce journal, je me réfère à la censure de commentaires sur les sites.

La page du journal Granma, organe officiel du Parti communiste de Cuba, se présente comme un cas extrême, car elle ne permet aucun commentaire de la part des internautes. Le PCC (Parti communiste cubain) est clair sur ces objectifs, il prétend ne pas avoir besoin de commentaires.

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Enrique   |  Politique, Société   |  07 16th, 2013    | 

Le droit de grève reviendra-t-il à Cuba ?

Nous les travailleurs cubains ne jouissons pas du droit de grève. Ce droit, élémentaire dans tout pays qui se dit démocratique, n’est pas mentionné dans l’actuel (et non actualisée) Constitution cubaine. Mais elle n’exprime pas le contraire pour autant.

Certains amis m’ont parlé de la possibilité d’une reconnaissance du droit de grève à propos de la stimulation récente que le gouvernement cubain donne à certaines formes économiques, par définition exploitatrices des travailleurs. Selon Diario de Cuba, le gouvernement a déclaré que “si jamais les travailleurs cubains décidaient de recourir à la grève, rien ne pourrait empêcher son exercice”, en rappelant que la législation nationale “ne comporte aucune interdiction (…) et que les lois pénales “n’incluent aucune sanction pour l’exercice de tels droits “.

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Enrique   |  Actualité, Politique, Société   |  07 13th, 2013    | 

Un pamphlet anarchiste de 1901, il est d’actualité aujourd’hui comme hier !

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De manière fortuite, nous sommes tombés sur Internet (http://www.rafapal.com/?p=5066) sur ce joyau de la propagande libertaire.
C’est le genre de matériel d’agitation qui circulait sur les terres d’Andalousie au début du XXe siècle, il était imprimé pour que sa lecture publique, à haut risque et à haute voix, soit entendue par un auditoire attentif formé de paysans illettrés. Ceux-ci étaient réunis secrètement loin du regard de la Garde civile et des propriétaires fonciers pour écouter la parole lancée dans une ferme par les “apôtres de l’Idée”, la parole de ces courageux propagandistes de l’anarchisme qui semèrent profondément la passion libertaire parmi les plus opprimés et les plus exploités de  la “peau de toro”, la péninsule ibérique.
Sans doute, un document d’un grand intérêt, non seulement pour sa valeur historique et son incroyable force poétique, mais aussi par la façon dont tant d’années plus tard, il résonne dans les cœurs et les esprits avec un message qui provoque un nouvel élan pour nos désirs, pour nos espoirs et pour l’avenir.
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Du journal El Libertario de Venezuela

Enrique   |  Histoire, International, Politique   |  07 13th, 2013    |