Les Caraïbes chez Fernando Ortiz
Fernando Ortiz a étudié la présence africaine à Cuba et, par extension, aux Caraïbes, dans un des grands thèmes de recherche qui ont fait toute son œuvre.
La région des Caraïbes a dû être fascinante pour le jeune cubain Fernando Ortiz (1881-1969). Il grandit à Minorque, une île des Baléares, certainement en contemplant les eaux de la mer Méditerranéenne et en écoutant sa famille parler de cette mer qui se trouvait « de l’autre côté » de l’Atlantique. C’était en effet la Caraïbe, berceau de l’île où il est né, Cuba.
Dans quelles circonstances Hugo Chávez est-il arrivé au pouvoir ?
Il est des pays qui, de par leur nature, de par leur histoire, ont de tout temps fait rêver les occidentaux. Depuis le début de la conquête des Amériques par les Espagnols, le Venezuela s’est trouvé faire partie de ces pays mythiques. Aujourd’hui encore, quiconque s’intéresse à la politique n’est pas indifférent à ce qui se passe dans la République bolivarienne du Venezuela. Un livre, Venezuela : La Revolución como espectáculo. Una crítica anarquista al gobierno bolivariano de Rafael Uzcátegui, vient récemment d’être publié (1). Le thème comme le titre l’indique est l’histoire contemporaine de ce pays. Notre intérêt pour ce livre, vient du fait que nous avons vécu dans ce pays et que nous y avons connu quelques-uns des principaux acteurs de la révolution bolivarienne. À l’époque où nous y vivions, ils étaient dans l’opposition. Ils rêvaient de transformer la société vénézuélienne par une prise du pouvoir par les armes. Nous savons ce qu’il en a été de ces tentatives de coup d’État. Malgré les échecs, Hugo Chávez devint, dans la plus belle tradition de l’histoire du Venezuela, un cacique sans aucun véritable fait d’armes. Comble d’ironie, il arriva au pouvoir non par les armes comme il le rêvait, mais par les urnes qu’il détestait…
“CUBA. RÉVOLUTION DANS LA RÉVOLUTION”
Miguel Chueca, Karel Negrete et Daniel Pinós (éds)
Cuba, révolution dans la révolution qui prolonge le livre de Frank Fernández, L’Anarchisme à Cuba, paru aux éditions CNT-RP en 2004, vise à faire connaître aux lecteurs français les divers protagonistes du mouvement contestataire cubain puisque, à côté des écrits issus de certains des soutiens dont il dispose hors de l’île, la plupart des textes recueillis ici procèdent de Cuba même, de sa gauche hétérodoxe, sociale et libertaire. Les promoteurs de ce volume n’ont pas souhaité s’en tenir au seul domaine de la réflexion politique et c’est pourquoi, outre des essais consacrés à la critique des « réformes » en cours à Cuba après l’effacement de Fidel Castro ou à l’exposition de propositions programmatiques en faveur d’un socialisme démocratique et participatif, on trouvera ici des textes relatifs aux questions du racisme et de l’homosexualité à Cuba, à la charge subversive des nouveaux courants musicaux (rap et hip-hop), à l’introduction des cultures génétiquement modifiées ou encore à l’étonnante impulsion donnée par le régime à la construction de terrains de golf pour millionnaires.
Cuba, le parti et la foi. Un socialisme en quête d’une nouvelle liturgie
Destiné à « actualiser le socialisme », le processus de réformes engagé par le président cubain Raúl Castro l’a conduit à se choisir un interlocuteur inattendu : l’Eglise catholique.
L’Âge d’or de José Marti : une entreprise durable et utile
Le 3 août 1889, dans une lettre adressée à son ami mexicain Manuel Mercado, Marti évoquait : « une entreprise dans laquelle j’ai consenti à entrer parce que, jusqu’à ce que me survienne l’heure de mourir dans une plus grande, comme je le désire ardemment, je peux au moins mettre dans celle-ci d’une manière durable et utile, tout en m’aidant à vivre dans la dignité, tout ce qui m’a mûri dans l’âme à force de saigner. […]
Au Venezuela et à Cuba, l’après-Chavez a commencé
Le président vénézuélien, Hugo Chavez, réélu haut la main en octobre 2012, sera-t-il en mesure d’être investi pour son nouveau mandat le 10 janvier ? L’année 2013 débute dans l’incertitude pour les Vénézuéliens et pour les Cubains, dépendants des importations de pétrole offertes par Caracas à des prix d’amis.
Une mauvaise année et la persistance de l’espoir
L’année qui s’est achevée le lundi 31 décembre, selon le calendrier occidental, n’a pas été très heureuse pour l’intelligence, le débat ou la libre expression des différences inévitablement existantes parmi les visions et les aspirations des Cubains. Plus précisément, plusieurs blogs de grande valeure ont du cesser d’exister en cette fin d’année en raison de la censure.
L’affaire Ochoa, un procès stalinien à Cuba
Quatre condamnations à mort : le général Arnaldo Ochoa Sanchez et son aide de camp Jorge Martinez Valdes, Antonio de la Guardia et Amado Padron, responsables de la section MC (monnaies convertibles) du MININT (ministère de l’intérieur). A ce macabre décompte s’ajoutent dix peines de prison de 10 à 30 ans : on avait pas assisté à pareil règlement de compte sous les palmiers de la grande île depuis la réduction des derniers foyers de guérilla contre révolutionnaire dans les années 60. Le tout retransmis en direct devant les caméras de télévision avec un procès fleuve dans le plus pur style des purges néo-staliniennes. C’est un véritable coup de torchon dans les hautes sphères de la nomenklatura qui touche aussi bien des militaires de hauts rangs que des hauts fonctionnaires du MININT dont le ministre de l’intérieur lui même José Abrantes (condamné à 20 ans de prison et mort en prison d’un infarctus en 1991).
LISEZ “LE GARDE FORESTIER”, LE BULLETIN N°4 DES ÉCOLOGISTES CUBAINS
EL GUARDABOSQUES
N°4 / décembre 2012
Une alternative en action et en communication sur l’environnement
Au sommaire :
- Les fromagers continuent à mourir à La Havane
- Rivières et ruisseaux d’Alamar
- Cuba fait-elle la promotion de la déforestation ?
Téléchargez le bulletin ici :