L’authenticité du reggaeton
La photo ci-dessus est une photo du concert du groupe portoricain Calle 13 à La Havane en avril 2010. Ce concert a rassemblé 500 000 personnes sur le Malecón, l’avenue du bord de mer.
Il apparaît clairement que le rapport entre les Cubains et le reggaeton est immuable. Il n’est pas étrange de voir un genre musical s’approprier les passions des personnes et de la rue à Cuba. La culture cubaine est en effet bercée de musiques, de chants et de danses. Ce sont les principaux moyens d’expression d’une population rythmée depuis sa plus tendre enfance par la musique.
Depuis le XIXème siècle, les villes et villages cubains ont canalisé leur joie, leurs peines et leur façon de sentir la vie à travers la musique. Celle-ci est la colonne vertébrale de la culture cubaine. En l’étudiant de près, on pourrait y trouver une chronique vivante du pays depuis ses origines jusqu’à nos jours.
La mondialisation poursuit sa marche en avant par Noam Chomsky
A ce jour, la montée de l’indignation populaire n’a pas remis en cause le pouvoir des entreprises. L’avenir dépend de ce que l’immense majorité est prête à supporter et de savoir si cette immense majorité apportera, collectivement, une proposition constructive en réponse aux problèmes qui sont au cœur du système capitaliste de domination et de contrôle. Sinon, l’issue pourrait être sinistre, comme l’illustre si abondamment l’histoire.
Les révolutions contre les avant-gardes
Un texte très intelligent qui donne matière à réflexion. Il vient du Mexique comme beaucoup d’idées fécondes ces dernières années.
Les puissantes mobilisations qui traversent le monde sont en train de déborder aussi bien les démocraties que les dictatures, les régimes issus d’élections et de coups d’État, les gouvernements du premier et du tiers monde. Et ce n’est pas tout. Elles débordent les murs de contention des partis sociaux-démocrates et de gauche, dans leurs variantes les plus diverses. Elles débordent aussi les savoirs accumulés par les pratiques émancipatrices en plus d’un siècle, au moins depuis la Commune de Paris.
Si Dieu le veut et le Parti le permet
Rotilla Festival est un événement qui permet de promouvoir largement la musique électronique et les arts avant-gardistes sur l’île de Cuba. Le festival a débuté en 1998 dans la province de La Havane, à Santa Cruz del Norte, et depuis il n’a cessé d’accroître son influence, il a réussi à trouver un équilibre. Le concept de base du festival est une fête dans l’ambiance naturiste de la plage de Jibacoa, à 15 km de La Havane. C’est le mariage permanent pendant trois jours et pendant trois nuits intenses de la nature et de l’art, beaucoup d’art…
“El Trencito”. Un petit train pour l’amour de l’art
Lors des rencontres de l’Observatoire critique de La Havane en mars 2010, nous avons eu l’opportunité de rencontrer les animateurs du “Trencito” (le Petit train). Il s’agit d’un projet pédagogique d’éducation populaire basé sur des principes libertaires qui a été mis sur des rails, dans un quartier populaire de La Havane, par un groupe d’éducateurs passionnés il y a maintenant 15 ans.
Décuvrez le film sur le Trencito :
Les images du Forum social organisé en mars par l’Observatoire critique de La Havane
Pour tout savoir sur l’Observatoire critique consultez son blog :
http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/
Cuba libertaria n° 22 vient de paraître
Pour son numéro 22 Cuba libertaria a la satisfaction d’annoncer à ses lecteurs qu’un groupe de compagnons est en train de préparer la sortie en espagnol d’un ouvrage de Marlene Azor qui est à la bases une thèse défendue en 996-1997 à La Havane et considérée comme incorrecte par différents tribunaux universitaires.
Cet travail repose sur deux parties : une première partie concerne la systémisation des discussions marxistes à propos du socialisme d’État partant des polémiques nés en URSS dans les années 20 et de la vision des marxistes occidentaux sur l’Europe de l’Est. Ce type de travail n’avaient jamais été publiés à Cuba jusqu’en 1990.
Éducation nationale et intégration politique
À Cuba, on doit reconnaître une augmentation du taux d’alphabétisation après la révolution, il était proche de 80% pour les plus de 15 ans en 1959. A l’arrivée de Castro au pouvoir, il y avait 20% d’analphabètes. Des programmes très ambitieux d’alphabétisation ont fait approcher ce taux, officiellement, à 96%. Cuba est aujourd’hui le second pays d’Amérique latine, après l’Argentine, pour le taux d’alphabétisation. Mais d’autres pays du continent ont connu des augmentations comparables en pourcentage sans avoir à recourir à des méthodes que celles qu’applique le gouvernement de Cuba.
“Trocadero 162, bajos” : un documentaire apparent de Tomás Piard sur José Lezama Lima

Pour le réalisateur Tomás Piard, José Lezama Lima est le plus important écrivain cubain du XXème siècle. Son admiration pour l´énigmatique et brillant homme de lettres est mise au découvert une fois de plus dans son récent audio-visuel : Trocadero 162, bajo.
Qualifiée par son réalisateur de documentaire apparent pour intercaler des éléments de fiction, l’œuvre a été conçue pour rendre hommage à Lezama Lima, comme une partie des différentes actions menées à bien depuis l´année dernière dans l’île en commémoration duu centenaire de sa naissance. Cette fois, l’auteur de El viajero inmóvil, un film étrenné en 2008 qui recréait certains passages de la vie de Lezama Lima et des personnages de son chef-d’œuvre Paradiso, met à la disposition des cinéphiles un documentaire tourné dans la maison où a vécu Lezama Lima, convertie aujourd’hui en musée.
Histoire : Des pirates français en vue
Depuis sa découverte en 1492, les Français ont apporté plus que le savoir et le progrès à Cuba. Les Cubains doivent à la France une pensée libératrice et républicaine (héritage de la révolution de 1789), des plantations de café prospères (grâce aux colons ayant fui Haïti), les racines de la musique actuelle (telle que le danzón), une architecture singulière, des arts plastiques et littéraires de qualité…
Aussi, lors des premiers siècles de la colonisation espagnole, les flibustiers français se sont fait connaître par leurs féroces attaques contre les assaillants terrestres et maritimes. Deux noms rappellent la terreur de l’époque : Jacques de Sores et Jean David Nau (alias François l’Olonnais).