Des “balseros” cubains morts et disparus
Les corps de quatre hommes, encore jeunes, ont été aperçus à 32 kilomètres (20 miles) d’une plage populaire du sud de la Floride. Leur restes, mordus par les requins, ont été sérieusement détériorés et leurs visages rendus inidentifiables.
L’un d’eux présentait une cicatrice en forme de fer à cheval sur la tête. Deux portaient des tatouages : une araignée pour l’un et un tigre orné d’une fleur pour le second. Le quatrième portait un caleçon orange et une montre dorée.
“Retour à Ithaque”, le film de Laurent Cantet déprogrammé du Festival de la Havane !
“Retour à Ithaque”, le nouveau film de Laurent Cantet, a été déprogrammé du Festival de cinéma de la Havane. Le point sur cette annulation soudaine et non justifiée.
Retour à Ithaque privé du Festival de cinéma de la Havane ! Le nouveau long métrage de Laurent Cantet, qui suit le retour d’un homme à la Havane après 16 ans d’exil, a tout simplement été déprogrammé. ”On ne connaît pas vraiment les raisons de cette annulation” a déclaré la productrice française Didar Domehri, avant d’ajouter : “C’est dur pour nous et pour tous les Cubains de l’équipe [...] Ce serait bien que les Cubains puissent le voir, ce n’est pas un film politique, mais une histoire cubaine, une histoire humaine”.
Sur la libération des prisonniers et le rétablissement des relations diplomatiques entre les gouvernements de Cuba et des Etats-Unis
POSITION DE L’ATELIER LIBERTAIRE ALFREDO LÓPEZ DE LA HAVANE
Sur la libération des prisonniers et le rétablissement des relations diplomatiques entre les gouvernements de Cuba et des Etats-Unis
1. La « normalisation » des relations entre les pouvoirs gouvernementaux des Etats-Unis et de Cuba devrait contribuer à éliminer les nombreuses et archaïques obstructions (de la part de ces mêmes gouvernements) contre des liens humains fondamentaux entre les deux nations.
La machine à harceler pointée sur un chercheur contre le cancer
Le jeune Oscar Casanella reçoit des menaces sur la voix publique par des « représentants » de la révolution et la Sécurité de l’Etat (Seguridad de Estado) veut lui retirer son poste.
La Havane, Cuba.
Quelqu’un a probablement écouté les conversations téléphoniques d’Oscar Casanella. Ce dernier était alors en train d’organiser avec ses amis une soirée pour fêter le retour de l’étranger de Ciro, guitariste du groupe punk-rock Porno Para Ricardo.
Soudainement, le jeudi 5 décembre 2013, à 21h15, juste en face de chez lui (au 634 de la rue La Rosa, entre les rues Boyeros et Ermita, dans le quartier Plaza de la Revolución, à La Havane), quatre inconnus, deux hommes et deux femmes d’une soixantaine d’années, lui barrèrent la route pour lui dire : « Oscar, n’organisez rien dans les prochains jours. Si vous le faites, vous en subirez de graves conséquences. Des gens que vous ne connaissez pas peuvent s’en prendre à vous, et nous aussi nous pouvons vous faire beaucoup de mal.
Reprises des relations entre Cuba et les États-Unis
La nouvelle a surpris tous les Cubains, ceux de Cuba et ceux de l’étranger. Les membres de l’Observatoire critique de La Havane ont conscience que le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays et l’échange de prisonniers sont le signal d’une nouvelle étape historique. L’importance de cette ouverture fait qu’ils ont un peu de mal à définir une position collective pour analyser ces évènements.
Des agents américains ont infiltré la scène hip-hop pour affaiblir Castro
L’opération a notamment été désastreuse pour la vitalité de la scène hip-hop underground.
En 2002, le gouvernement cubain a créé une Agence cubaine du rap pour promouvoir les artistes de hip-hop dont le message correspondait à la ligne du parti. Mais la plupart des rappeurs les plus populaires du pays sont underground, avec CD faits maison et concerts secrets annoncés à la dernière minute. Un des groupes les plus connus est Los Aldeanos, un duo dont le message est très anti-castriste. Leur album Viva Cuba Libre critique ouvertement l’autoritarisme du gouvernement, et deux fans ont été condamnés à plusieurs années de prison pour l’avoir écouté en public.
La Russie reprend son centre d’interception à Cuba
La Russie et Cuba ont convenu de remettre à la disposition de la Russie le centre de guerre électronique de Lourdes, près de La Havane.
Moscou y avait renoncé en 2001 n’ayant pas de budget pour entretenir ce complexe à 10 000 km de Moscou et accédant aux exigences de Washington. Aujourd’hui, les autorités russes souhaitent reprendre ce centre situé à 250 km des côtes américaines, qui permettait à l’époque soviétique de suivre les communications radio et téléphoniques sur une grande partie du territoire de l’”ennemi potentiel”.
Pour les noirs à Cuba, toujours pas de Révolution
LE CHANGEMENT est la nouvelle à la mode actuellement quand on parle de Cuba, même si pour les Afrocubains comme moi, il s’agit plus d’un rêve que d’une réalité. Au cours de dix dernières années, de nombreuses interdictions ridicules pour les Cubains vivant sur l’île ont été éliminées, dont le fait de dormir dans un hôtel, d’acheter un téléphone cellulaire, de vendre une maison ou une voiture et de voyager à l’étranger. De tels gestes ont été célébré comme des signes d’ouverture et de réforme, même s’il ne s’agit en fait de rien de plus que des efforts de rendre la vie plus normale. Et la réalité est que, à Cuba, votre expérience de ces changements dépend de la couleur de votre peau.
Regard sur la présence et l’héritage des Bantu à Cuba
Le bétail humain déversé sur la grande île de Cuba, durant la période dite de la traite négrière, a été une marchandise majoritairement de coloration bantu d’Afrique centrale. En effet, Rafael Duarte Jiménez, dans «L’Afrique à Cuba», indique l’installation, à La Havane, dès le XVIème siècle, des Engola, Embo, Kongo, Casanga et autres, tandis que Zoe Crémé Ramos (1) a inventorié, sur près d’un demi-siècle, pour la région de Santiago De Cuba, exactement 7.236 esclaves, nés dans l’île de Cuba ou venus des îles voisines de Haïti et de Jamaïque, ou encore arrivés directement des côtes africaines.
Cuba : Paula et Tina vont à vélo
“Este país no es para trabajar, ni mucho menos para guerrear, este país es para descansar”.
Il fait chaud ce matin de juillet au mausolée du soldat soviétique, dans la banlieue de La Havane, où le président Raul Castro accompagne son invité Vladimir Poutine de passage à Cuba.
Mais à 83 ans, Raul garde bon pied bon œil. Et montre qu’il connaît bien son pays : Cuba « n’est pas fait pour travailler, encore moins pour faire la guerre, mais plutôt pour se reposer ».