Cuba : la dangereuse « voie chinoise » (II)
La participation active des travailleurs cubains pourrait-elle être effectivement une alternative immédiate et urgente à la « voie chinoise » ? Au parti unique bureaucratisé et fusionné avec l’Etat qui dirige la marche forcée vers la soumission au marché et le développement de grandes inégalités sociales ? Cela est possible, et vaut la peine d’être essayé parce que la « voie chinoise » amènera inévitablement, par sa dynamique propre, la transformation de Cuba en semi-colonie dépendante des investissements et des marchés des pays impérialistes.
Cuba : la dangereuse « voie chinoise » (I)
De l’assaut contre la caserne Moncada jusqu’à l’entrée à La Havane et l’instauration du gouvernement des « barbudos » (les barbus, NdT), la Révolution cubaine fut une révolution de la jeunesse pour la démocratie sociale, pour en finir avec le « temps mort » et garantir du pain et du travail pour tous. Elle s’est appuyée sur la mobilisation et la participation à la lutte politique, syndicale et armée de la meilleure et de la plus pauvre partie du pays.
Charles Bettelheim et la Révolution cubaine (1960-1971)
Cet article expose la vision de Charles Bettelheim à propos de la Révolution cubaine. Celui-ci engagea sa réflexion sur le processus révolutionnaire cubain dès 1960 et il fut conseiller des autorités cubaines jusqu’en 1968. Sa perception de la révolution cubaine subira au cours de ces années des modifications liées d’une part à l’évolution objective de la formation sociale cubaine issue de la révolution et d’autre part en raison des mutations de sa pensée théorique propre…
…Il est donc fait état ici des préconisations économico-politiques de Bettelheim sur le processus révolutionnaire cubain, du cheminement de son point de vue et des causes de la modification de celui-ci qui sont multiples et agissent en interaction. L’article présenté ici, se veut être un point de départ à une réflexion plus approfondie sur la pensée de cet auteur.
“Le mouvement libertaire aujourd’hui à Cuba”. Émission sur Radio libertaire
Le mouvement libertaire aujourd’hui à Cuba
L’émission Tribuna latinoamericana aura pour invité, le samedi 8 novembre à partir de 19 heures sur Radio libertaire (89.4 FM et sur internet http://rl.federation-anarchiste.org/, Daniel Pinós, militant des Groupes d’appui aux libertaires et aux syndicalistes indépendants de Cuba.
Il sera notamment question des activités et du développement de l’Observatoire critique et de l’Atelier libertaire Alfred López de Le Havane, du contrôle qu’exerce en permanence sur ces deux groupements les services d’intelligence de l’état et du prochain congrès de création d’une Fédération anarchiste de la Caraïbe qui aura lieu en mars prochain en Républicaine dominicaine. Congrès où participeront de nombreux groupes et mouvements libertaires d’Amérique centrale, de Cuba, de Républicaine dominicaine, du Venezuela, du Costa Rica, de Porto Rico, du Salvador, du Guatemala, ainsi que des observateurs d’Europe, d’Amérique du sud et des États Unis.
Après-midi d’information et de rencontre sur le Kurdistan et Cuba
La librairie du Monde libertaire vous invite au Centre culturel La Clef
Pour une après-midi d’information et de rencontre sur le Kurdistan et Cuba
Le mouvement libertaire aujourd’hui à Cuba
Projection d’un film sur le Forum social de La Havane de 2011 organisé par l’Observatoire critique de La Havane, suivie par un débat animé par Daniel Pinós des Groupes d’appui aux libertaires et aux syndicalistes indépendants de Cuba.
Une révolution sociale au Kurdistan ?
Débat sous un angle libertaire.
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Premier congrès pour une Fédération anarchiste de l’Amérique centrale et de la Caraïbe
Kisqueya Libertaria (République dominicaine) et l’Atelier libertaire Alfredo López (Cuba) confirment l’appel et invitent au Premier congrès pour une Fédération anarchiste de l’Amérique centrale et de la Caraïbe qui se tiendra les 21 et 22 Mars 2015 à Santiago de los Caballeros, République Dominicaine au local de la Coordination des femmes de Cibao, calle Salvador Cucurulo n° 77.
Les thèmes proposés pour la discussion lors de l’événement :
a. Définition des modalités préliminaires de la structure et du développement de la rencontre.
Cuba une odyssée africaine
Cuba, une odyssée africaine (2007), réalisé par Jihan El Tahri.
40 ans après la mort du Che, ce documentaire retrace 30 ans de guerre froide sous un angle neuf : l’engagement de 500.000 Cubains venus aider les pays africains à briser le joug colonial.
Les agents latino-américains de l’USAID (1) à Cuba, la sécurité de l’État et nous anarchistes
[Déclaration initialement publié sur le site de l'Observatoire critique de Cuba http://observatoriocriticocuba.org.]
En réponse aux menaces répressives du gouvernement castriste, nos compagnons de l’Atelier libertaire Alfredo López (TLAL) de La Havane ont rendu publique une déclaration dont nous reproduisons une partie en français. La déclaration en castillan peut être lu à la suite de cette traduction. Nous réaffirmons notre solidarité et nous soutenons nos compas cubains.
Lectures. “Leila Latrèche, Cuba et l’URSS. 30 ans d’une relation improbable”
L’ouvrage de Leila Latrèche repose sur une enquête fouillée, qui combine une analyse d’archives russes et cubaines, 80 entretiens formels, de nombreuses conversations informelles et le maniement de sources de seconde main. À partir de cette enquête, l’auteur soutient que Cuba n’a pas été un satellite de l’URSS, mais que le gouvernement révolutionnaire a au contraire maintenu une certaine autonomie face à son allié – notamment en matière de politique extérieure. Cette thèse s’appuie sur une démonstration en trois temps.
L’écrivain Leonardo Padura critique la bureaucratie et l’anti-intellectualisme à Cuba
Dans une chronique confiée à la BBC, le Cubain Leonardo Padura a fait savoir qu’il faisait ses adieux au journalisme pour se consacrer à la littérature. Pendant vingt ans, il a continué à exercer le métier de journaliste, sans pour autant publier ses articles à Cuba. Collaborateur de l’agence Inter Press Service, ses papiers paraissaient dans des quotidiens de divers pays, mais pas à La Havane. De passage à Paris pour la sortie de son roman Hérétiques (Métailié, 608 p., 23 euros), Leonardo Padura explique pourquoi :
« Ma vision de la réalité n’était pas celle que prétend promouvoir la presse cubaine, qui privilégie la propagande plutôt que l’information ou l’analyse. Mes articles ont néanmoins circulé dans l’île par d’autres moyens, via Internet – pour les peu nombreux qui y ont accès – ou par messagerie électronique. Deux recueils sont aussi parus. »