Ni Obama ni Castro. La renaissance d’un Cuba libertaire
Le vendredi 28 février à 20 heures, le groupe Salvador-Seguí de la Fédération anarchiste organisera une conférence-débat sur la renaissance du mouvement libertaire et anarcho-syndicaliste à Cuba.
La conférence sera animée par Daniel Pinós, du groupe Salvador-Seguí (FA) et du Groupe de soutien aux libertaires et aux syndicalistes indépendants de Cuba.
Ça se passera à la bibliothèque libertaire La Rue, au 10, rue Robert-Planquette, dans le 18e arrondissement de Paris.
Castro a tourné le dos aux antifranquistes espagnols
Castro et Che Guevara durant la première période de l’histoire d’un groupe qui prépara au Mexique, durant les années 50, la révolution cubaine. La tentative d’assassinat contre le dictateur Franco en 1962 à San Sebastián. Aujourd’hui, l’anarchiste Octavio Alberola S. (Alaior, Îles Baléares, 1928) (1) est critique vis-à-vis du castrisme et un ardent défenseur de la mémoire historique (2).
“Dans les années soixante, de nombreux jeunes cubains, opposés à la dictature du général Batista, ont commencé à arriver au Mexique. En 1956, le Mouvement du 26 Juillet (3), des frères Castro, était le plus important groupe révolutionnaire cubain au Mexique”. Le dictateur Batista venait de les amnistier, après qu’ils aient été arrêtés lors l’assaut manqué de la caserne de Moncada”, et parmi eux il y avait les frères Castro, qui prirent contact immédiatement avec des gens enthousiastes prêts à les aider.
La réalité et l’irréalité
Depuis le 3 janvier dernier, plus de 50 ans après sa fermeture, le marché cubain (sous le contrôle du gouvernement) a été rouvert à la vente de voitures neuves et d’occasion. Cette mesure fait partie du processus de mise à niveau du modèle social et économique entrepris par le gouvernement. Ce dernier est en quête de plus d’efficacité et de réalisme concernant les échanges commerciaux et productifs du pays.
Par Leonardo Padura
Le Che, les réformes et les libertaires à Cuba sur Radio libertaire
Notre compagnon Daniel Pinós, l’un des animateurs des GALSIC (Groupes d’appui aux libertaires et aux syndicalistes indépendants de Cuba)* a été invité le lundi 3 février à s’exprimer dans le cadre de l’émission “Trous noirs” sur Radio libertaire. Une grande partie de l’émission a été consacré à Che Guevara, à la réalité qui se cache derrière le saint révolutionnaire et le guérillero héroïque. Ensuite un panorama sur les réformes économiques en cours et la présence libertaire à Cuba a été effectué.
Pour écouter cette émission (voir 3 février) :
http://trousnoirs-radio-libertaire.org
* Les GALSIC forment un réseau international de soutien. Ils sont implantés aux États-Unis, au Mexique, au Vénézuela, en Espagne, en Italie et en France.
Saint Che : La vérité derrière la légende de l’héroïque guérillero, Ernesto Che Guevara

Quand Fidel Castro était l’allié de la dictature militaire argentine
N’en déplaise à nos amis argentins et latino-américains qui se réfugièrent en France dans les années 70 pour fuir les dictatures militaires, il nous faut dénoncer le gouvernement cubain quand il effectua un étrange rapprochement avec le gouvernement dirigé en Argentine depuis le 24 mars 1976 par le général Videla.
À cette époque, non seulement le régime castriste a tu les crimes du gouvernement dirigé par le général Jorge Rafael Videla, mais il lui a également apporté un soutien diplomatique dans les instances internationales, ce qui a évité à l’Argentine d’être condamnée pour une violation massive des droits de l’homme.
Il est encore possible d’éviter le capitalisme à Cuba
Le communiste et ex-diplomate cubain Pedro Campos a raison quand il dit que le sens profond de la politique économico-sociale cubaine actuelle s’exprime dans le projet de Code du Travail, présenté par la direction de la Centrale Ouvrière comme une imposition, sans discussion préalable avec la base, et dont le contenu augmente le pouvoir des patrons, des gérants et des administrateurs et annule toute possibilité de contrôle ouvrier sur leurs décisions. Comme on s’en souviendra, c’est également la direction de cette centrale syndicale – qui est une courroie de transmission du gouvernement vers les salariés – qui, au lieu de défendre les travailleurs, leur a communiqué la décision des autorités de licencier 2 millions d’entre eux.
Si je voulais, pourrais-je acheter une voiture ?
L’annonce de l’ouverture de la vente d’automobiles à Cuba, après avoir connu une interdiction gouvernementale pendant 50 ans, a provoqué d’innombrables débats. Depuis fin décembre, les citoyens, les économistes et les chercheurs travaillant sur le thème des reformes économiques se posent tout type de questions, et le site Cubanía résume pour ses lecteurs certains des aspects de la polémique.
Colomé Ibarra, alias Furry, le général qui s’est enrichi
Les forces armées cubaines sont la plus puissante institution de Cuba et les généraux de haut rang sont censés avoir un rôle crucial dans tous les scénarios imaginables de succession du fait de leur fidélité au Parti communiste cubain. L’armée contrôle 60 % de l’économie à travers la gestion de centaines d’entreprises dans des secteurs économiques clés comme le tourisme. Elle est également le pilier de Raúl Castro. En effet, ce dernier souligne le rôle des militaires en tant que « partenaire du peuple » dans de nombreux discours.