Agustín García Calvo, le camarade !
Comme on devait s’y attendre, la mort d’Agustín García Calvo a été annoncée dans les médias d’information (“médias de formation de masse“, comme il les nommait) avec les qualificatifs habituels utilisés pour désigner le métier par lequel on catalogue les personnes dans cette société: “philosophe“, “écrivain“, “poète“, “penseur” (“polémiste“), “essayiste”, “latiniste“, (“l’un des principaux du XXe siècle“), “linguiste“, “philologue“, “grammairien“, ‘dramaturge“, “professeur“, “traducteur“… Sans oublier de souligner ses titres académiques: “docteur en Philologie Classique à l’Université de Salamanque, professeur de Latin dans cette même université et de Philologie Latine à l’Université de Séville et professeur émérite de Philologie Classique à l’Université Complutense de Madrid” ; ainsi que ses “Prix Nationaux d’Essai en 1990, de Littérature Dramatique en 1999 et de Traduction pour l’ensemble de son oeuvre en 2006“. Et d’ajouter quelques uns des titres de sa prolifique oeuvre sur la “Grammaire et la théorie du langage, la Logique, Traductions et commentaires d’auteurs classiques grecs et latins, Essai et Politique, Poésie et Théâtre“, la majorité édités par la maison d’édition familiale Lusina.
Perspectives cubaines
Nous publions ci-dessous une critique du livre “Cuba, révolution dans la révolution” publiée dans le numéro 44 de l’excellent bulletin de critique bibliographique À contretemps. Il s’agit d’un texte plein de lucidité qui s’interroge notamment sur “l’incapacité d’un secteur de l’Observatoire critique de La Havane à dépasser, au plan théorique s’entend, les vieux cadres d’un marxisme qu’il s’agirait simplement, phraséologie comprise, de recycler”. De vraies questions à l’heure où la tendance libertaire de l’Observatoire critique affirme ses positions anti-autoritaires contre toute tentation électoraliste et réformiste de type social-démocrate.
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LONGTEMPS le gauchisme international, cette force ascendante des sixties, s’imagina que l’île du caïman vert était en train d’inventer un modèle original de socialisme. Avec ivresse, il en caressa l’illusion, des années durant, tout acquis à l’idée que Cuba configurait un nouveau paradis tropical où, entre soleil et salsa, la fête révolutionnaire caribéenne allait enfin ressourcer le vieux rêve socialiste en éclipsant à jamais les neiges de Moscou la grabataire.
Après le passage de l’ouragan Sandy, Cuba panse ses plaies
Des milliers de victimes de l’ouragan Sandy, qui a fait 11 morts et de nombreux dégâts lors de son passage jeudi sur le sud-est de Cuba, ont commencé vendredi à bénéficier de la mobilisation des autorités et de nombreux Cubains exprimant leur solidarité.
Moyens techniques et humains, vivres et produits de base devaient être rapidement dirigés vers zones affectées, a-t-il été annoncé à l’issue d’une réunion du Conseil de défense dirigée par le président cubain Raul Castro, attendu prochainement sur les lieux du sinistre.
Les autorités poursuivaient parallèlement leur travail d’évaluation des dégâts afin d’apporter une aide immédiate et organisée aux victimes de Sandy, selon le quotidien officiel Granma.
A Cuba, le castrisme entre totalitarisme, autoritarisme et populisme
Quelle est la nature du régime implanté par Fidel Castro à Cuba, il y a plus d’un demi-siècle ? Est-ce une variante tropicale du totalitarisme ? Ou bien une forme d’autoritarisme ? Faut-il plutôt le rattacher à la tradition populiste en Amérique latine ?
Ce débat récurrent a rebondi lors d’une soutenance de thèse de doctorat à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Paris, le 29 octobre. Les thèses sur Cuba sont extrêmement rares en France. L’auteur de celle discutée à cette occasion s’appelle Vincent Bloch. Son titre : “Le joug de la lucha : L’ancrage socio-historique du régime castriste (de 1959 à nos jours)”.
A Cuba, une bonne partie des dissidents caractérisent le régime comme totalitaire. Dans les sphères académiques, en Europe ou aux Etats-Unis, la question est loin de faire l’unanimité.
D’autant qu’elle a des enjeux diplomatiques et économiques qui dépassent les spéculations universitaires : si le régime totalitaire a entamé une transition vers un régime autoritaire, il devient plus fréquentable et donc les sanctions ou pressions n’ont plus de raison d’être.
CUBA, MAI-JUIN 1912 : SOULÈVEMENT ET MASSACRE DES INDÉPENDANTS DE COULEUR
Le 20 mai 1912, jour du dixième anniversaire de la première république cubaine (1902-1959), depuis la localité de Belona dans la province de l’Oriente, les membres du Parti indépendant decouleur (PIC) lancèrent un soulèvement armé porté par les cris de : « A bas la loi Morúa ! ».
Cuba permettra le retour des émigrants en situation irrégulière
Cuba va permettre le retour des émigrants qui ont quitté le pays illégalement depuis 1994, cela une fois passée une période de huit ans et selon les mesures de la nouvelle réforme migratoire de la semaine dernière.
Cette mesure profite aux émigrants qui ont quitté le pays en conséquence d’un accord sur l’immigration signé avec les États-Unis en 1994, après la crise que l’on a appelé des “balseros”*, a déclaré le secrétaire du Conseil d’Etat du gouvernement de Raúl Castro, Homero Acosta, dans une émission spéciale de la télévision d’État.
De la même façon, les sportifs ou les médecins qui désertèrent les missions cubaines à l’étranger après 1990, pourront rentrer après une même période de huit ans, at-il ajouté. Les immigrés clandestins ne pourront pas, jusqu’à ce jour, revenir dans l’île de façon définitive.
FESTIVAL DEL CARIBE : La Tierra Caliente s’embrase!
Quoi de mieux, alors que la fournaise s’empare de la Havane, que de migrer vers l’Oriente, où une toute autre chaleur s’apprête à gagner Santiago de Cuba. Ouvrant le pas aux festivités estivales et au carnaval qu’on ne présente plus, le Festival del Caribe, qui a eu lieu début juillet pour sa 32ème édition, est déjà presque une institution.
“COMPENDIO”. LE RECUEIL DE TEXTES DE L’OBSERVATORIO CRÍTICO DU 24 OCTOBRE 2012
“Compendio”. Le recueil de textes et de notes publiés depuis Cuba et pour Cuba par l’Observatoire critique. Pour un socialisme participatif, démocratique, révolutionnaire et libertaire !
Nous publions à chaque parution à La Havane “Compendio”, nous vous offrons ici le dernier numéro du 24 octobre 2012 :
Télécharger les précédents numéros publiés en 2011 et 2012 :
http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc/
http://observatoriocriticodesdecuba.wordpress.com/compendios-oc-2012/
Crise de Cuba : le jour le plus dangereux de l’Histoire
Réunion de l’excom, le comité secret établi par Kennedy, au début de la crise de Cuba
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On savait que le monde, le 27 octobre 1962 – point culminant de la crise des missiles de Cuba – avait échappé de justesse à l’apocalypse nucléaire. Cinquante ans après, les témoignages d’acteurs de la crise et les informations des archives américaines et soviétiques révèlent que des incidents demeurés inconnus ont failli provoquer la déflagration, à l’insu même de Kennedy et de Khrouchtchev.
Grève de la faim des 4 jeunes Prisonniers Politiques Mapuche : depuis plus de 50 jours
Dernier communiqué et appel de Mijael Carbone Queipul
Depuis plus de 50 jours, les quatre jeunes Mapuches (Paulino Levipan, Daniel Levinao. Erick Montoya, et Rodrigo Montoya) sont en grève de la faim et ils onté été hospitalisés la semaine dernière. Ils continuent avec détermination leur grève de la faim et refusent toute alimentation forcée, comme il a été tenté vendredi dernier.