Samedi 7 juillet à 13h 30 sur Radio libertaire
L’émission “Chroniques rebelles” sur Radio libertaire 89.4 FM
et sur internet :
http://rl.federation-anarchiste.org/
Samedi 7 juillet 2012 de 13h 30 à 15h 30
“Cuba : révolution dans la révolution”. Livre présenté par Karel Negrete (Observatoire critique de La Havane) et Daniel Pinós (Groupe d’appui aux libertaires et aux syndicalistes indépendants de Cuba)
et « Non à n’importe quel État, démocratique ou pas ! ». Rencontre avec Agustín García Calvo et Isabel Escudero Rios
Découvrez “Despertar (réveiller) Cuba”. Un film interdit lors du Festival de cinéma “Jeunes”
Il tient le micro collé à sa bouche et les dreadlocks s’agitent sur son dos. Raudel Collazo est sur scène : il transpire, chante, parle et à chaque instant un chœur d’applaudissements s’ajoute à sa musique. Après le concert il repartira vers la maison de Güines, vers le trottoir étroit et défoncé sur lequel il accompagne sa fille à l’école, vers sa mère au foulard blanc noué autour de la tête. Le documentaire « Despertar » d’Anthony Bubaire et Ricardo Figueredo, a précisément pour sujet l’homme qui fait corps avec la musique interdite. Sur l’écran ce sont ses propres inquiétudes qui se déversent dans les paroles « d’Escuadron Patriota ». Pour compléter son enquête la caméra capte également les images du quotidien familial et personnel qu’il raconte dans ses chansons.
Mariano Rodríguez (1912-1990)
Mariano Rodríguez, peintre autodidacte, est né à La Havane en 1912. Il a travaillé sous la direction de Rodriguez Lozano au Mexique, en 1936. De retour à Cuba, il ouvre sa première exposition dans un lycée de La Havane, en 1942. Il expose aussi à New York, en 1945, 46 et 48.
En 1941, il peint le premier de ses « gallos » – ces coqs qui lui donnèrent une grande popularité. L’un d’eux, datant de 1941, a été acquis par le MoMA de New-York.
Dans les années 60, il commence à travailler à la Casa de las Americas de La Havane, institution culturelle dont il est nommé directeur du Département des Beaux-Arts en 1970.
En 1981, il a reçoit la orden Félix Varela de primer grado, le plus grand honneur que Cuba accorde aux personnalités de la culture. Il est également élu député.
Camilo Gorriaran Cienfuegos (6 février 1932-28 octobre 1959)
Camilo Gorriaran Cienfuegos, né à la Havane le 6 février 1932, est un révolutionnaire cubain. Ses parents étaient des réfugiés anarchistes espagnols. Issu d’une famille pauvre, il émigre aux Etats-Unis où il est travailleur clandestin jusqu’à ce que les autorités de l’immigration l’expulsent. De retour à la Havane, il participe aux luttes étudiantes contre la dictature de Fulgencio Batista au cours desquelles il fut blessé par balle et arrêté. Il est fiché par la police comme communiste. Il rejoint alors le Mexique et s’unit à l’expédition du Granma. Débarqué à Cuba le 2 décembre 1956, il fait parti de la vingtaine d’hommes commandés par Fidel Castro qui donne naissance à l’armée rebelle. En 1958, il commande la colonne numéro 2 “Antonio Maceo” qui effectue une avancée décisive vers La Havane. Le 2 janvier 1959, il entre victorieusement dans la capitale et prend le contrôle du camp militaire de Columbia, quartier général de l’armée de Batista.
ENTRETIEN AVEC LE PETIT-FILS DE CHE GUEVARA
« Je devais donner l’exemple, mais moi j’ai toujours été rebelle… »
Entretien avec Canek Sanchez Guevara, le petit-fils du Che
Le cigare cubain en main, la barbe mal implantée, la chevelure brune, de bonne stature, Canek est le petit-fils de Che Guevara, le fils d’Hildita Guevara, la première fille du guérillero argentin et cubain. Résidant aujourd’hui au Mexique, Canek fait partie des « enfants rebelles de la révolution », il est membre du MLC (Mouvement libertaire cubain).
Dans cet entretien, il exprime son point de vue sur Fidel Castro, le « Vieux », sur la révolution cubaine, et le rejet que celle-ci lui inspire. Son témoignage met en évidence son besoin de rompre avec les mythes de la révolution, qui auront bercé son enfance et son adolescence. Pour Canek, la révolution cubaine n’est qu’un vulgaire capitalisme d’État. Elle a accouché d’une bourgeoisie d’État qui use aujourd’hui des organes répressifs d’une dictature pour maintenir ses privilèges. La révolution a été étouffée par sa bureaucratie, par la corruption, par le népotisme et la verticalité.
Quel est l’état de l’économie cubaine ?
Le dernier rapport de la CEPAL (Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes) démontre que les “Lignes directrices” n’améliorent pas les performance économiques à Cuba. Il s’agit d’une commission liée à l’ONU, si nous ne sommes pas d’accord avec les orientations de ce genre d’organisme incitant les pays d’Amérique latine à la libéralisation et à la globalisation de leur économie, ce rapport met pourtant bien en évidence le leurre que représente la “mise à jour du modèle socialiste cubain” prônée par les frères Castro. Une mise à jour qui crée chaque jour plus d’inégalité et qui permet la résurgence à Cuba du modèle capitaliste.
Grèce : C’est dans les rues, et non dans les couloirs du parlement que notre sort sera décidé
Communiqué de l’union syndicale libertaire (ESE) d’Athènes
“Euro ou drachme ?“, “Syriza ou mémorandum ?“, “Austérité ou banqueroute ?” … Ce sont quelques-uns des dilemmes qui prévalent ces derniers jours dans le débat public et les médias. Les partis en faveur du mémorandum font le choix pour « le chemin difficile de sauver le pays en restant en Europe, avec des mesures difficiles mais nécessaires“, tandis que Syriza “unira le peuple contre le mémorandum de la faillite.” Les deux partis ignorent quelque chose de fondamental : à ce stade, il n’y a pas d’attaque contre le pays en général, mais contre les salariés, les retraités et les chômeurs, c’est-à-dire contre le monde du travail.
Cuba : La Journée contre l’homophobie et pour l’intégration
L’acceptation de l’autre constitue un des grands défis des sociétés contemporaines. A Cuba depuis 2008, est organisée en mai une journée contre l’homophobie, qui compte une série d’actions pour afficher et combattre tout type de discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle.
La journée est coordonnée par le Centre National d’Education Sexuelle (Cenesex), principale organisation du pays en faveur de la reconnaissance de la diversité sexuelle et égalité de genre. Son premier objectif est de “contribuer à l’éducation de toute la société, en se centrant sur la famille, dans le respect du droit à la libre et responsable orientation sexuelle et identité de genre, en tant qu’exercice de l’équité et de la justice sociale”.