Cuba : De nouvelles luttes pour de vieux défis
Nous savons combien il est difficile de transmettre la complexe et intéressante réalité qui y existe. La fin du soi-disant camp socialiste a coûté à Cuba plus de 80% de ses marchés et de ses subventions soviétiques. En plus de cela, l’agression impérialiste du gouvernement américain s’est accrue, le blocus économique s’est intensifié et le financement des groupes d’opposition de droite a augmenté de plusieurs millions de dollars. En outre, l’activité des groupes promouvant des actes terroristes dans mon pays est toujours tolérée sur le territoire des USA. L’ingérence impérialiste des USA a été et sera un facteur crucial dans le cas de Cuba, car elle alimente les tendances réactionnaires et conservatrices du gouvernement cubain actuel, qui utilise cela comme prétexte pour harceler les forces de gauche, socialistes et indépendantes de sa bureaucratie.
Cuba : la guerre des gangs. À voir sur le site d’Arte
Depuis la vague de licenciements dans la fonction publique, les emplois sont rares et mal rémunérés. Et les nouvelles réformes ne profitent qu’à une minorité de Cubains. La société s’est scindée en deux : une minorité privilégiée qui a accès aux standards occidentaux et la majorité, les salariés pauvres, qui ne peut plus s’acheter les denrées alimentaires de base.
La Havane, juin 1960. Déclaration de principe de la Agrupacion sindicalista libertaria de Cuba (extraits)

La répression contre le mouvement libertaire cubain après la révolution castriste
La répression qui a frappé le mouvement libertaire cubain, comme toute opposition à Castro, lorsque le nouveau régime s’est affermi, est semblable dans ses grandes lignes à celles qui ont décimé les anarchistes russes après 1917, ou est-européens après 1945. Nous n’avons ni la place, ni le matériel pour en faire une étude approfondie, aussi nous contenterons-nous de citer quelques exemples qui se passent de commentaires.
Ventura Suarez, vieux militant libertaire, et Augusto Sanchez (17 ans) : fusillés avec 62 autres camarades (information parue dans La révolution prolétarienne en juin 1963).
Le printemps libertaire de La Havane s’achève avec la volonté pour ses organisateurs de continuer le travail entrepris
Ce samedi, ont eu lieu les dernières activités faisant partie du Printemps libertaire de La Havane. Les pages de ce blog ont été utilisées pour fournir aux lecteurs les détails sur ces journées organisées par l’Atelier Alfredo López et le projet Christ Sauveur, en fonction des objectifs de nos collectifs qui ont pour but de donner plus de puissance aux processus d’émancipation et de solidarité pour tous.
Cette fois-ci, l’action consistait à parcourir certains endroits de La Havane qui se distinguent pour des raisons historiques et socio-culturelles, dans la tradition des mouvements syndicaux et fraternels cubains. Deux véhicules loués conduisirent les participants vers d’anciens sièges d’associations ouvrières, vers des locaux où furent publiés les journaux et les revues de ces mouvements, vers la maison de l’apôtre de l’indépendance cubaine, José Martí, vers des quartiers connus pour leur histoire liée au militantisme ouvrier, pour finalement aboutir à ce qu’on appelé la Loma del Burro, dans le quartier Diez de Octubre, à La Havane. Une manière de conclure de façon détendue et fraternelle cette première journée du Printemps libertaire.
Leonardo Padura attaqué par les fidèles de Castro
Le Cubain Leonardo Padura, auteur de L’Homme qui aimait les chiens (Métailié, 2013), a été une des vedettes de la récente Foire du livre de Buenos Aires. Ce roman sur Trotski et son assassin, d’une lucidité déchirante sur le dévoiement de la révolution castriste, a bouleversé les lecteurs de gauche attachés à Cuba, ne serait-ce que de manière sentimentale, romantique.
A cette occasion, Padura a accordé un entretien au quotidien argentin La Nacion. Il y évoque le héros récurrent de ses polars : « Mario Conde est un personnage typique de ma génération, qui traîne la nostalgie, le désenchantement, les espoirs perdus, les illusions encore existantes. » Exerçant toujours son premier métier de journaliste, Padura expose par ailleurs son scepticisme à l’égard du « journalisme militant » : « Le militant obéit au Parti. Le Parti décide et commande. Et le journaliste disparaît. »
« Fernando Ortiz contre la race et les racismes » Un livre qui ne meurt pas
Lors du dernier Samedi du Livre, la respectée Dr. Ana Cairo a présenté l’ouvrage Fernando Ortiz contra la raza y los racismos (Fernando Ortiz contre la race et les racismes), une compilation de textes réalisée par les Dr Jesús Guanche Pérez et José Antonio Matos Arevalos.
Le livre Fernando Ortiz contra la raza y los racismos a été publié par la maison d’édition Nuevo Milenio, sous son sceau de Sciences Sociales, et regroupe onze textes peu connus de Don Fernando Ortiz, datés entre les années 1910 et 1964, dans lequel l’auteur réfléchi sur le mythe des races et sur les différentes manières dont le racisme se manifeste.
José Antonio Matos Arevalos, docteur en Philosophie de l´Université de La Havane et spécialiste de l’étude des œuvres non publiées de Fernando Ortiz, a remercié les personnes présentes et la Fondation Fernando Ortiz pour le travail qu’il a réalisé durant de nombreuses années et il a souligné qu’une meilleure compréhension de cette personnalité paradigmatique de la culture cubaine dans les écoles et les universités est néanmoins nécessaire.
Printemps libertaire de La Havane. 5e action Anarcotur
Les empreintes des anarchistes dans l’histoire de Cuba, et plus spécifiquement à La Havane, ne constituent pas une réalité virtuelle, sans prise réelle dans cette ville que nous habitons. Ils avaient une présence dans le tissu même de la ville, dans les rues, les locaux, les institutions, les espaces ouverts, qui conforment un espace urbain, aujourd’hui enfoui dans la mémoire collective.
Dans le cadre de la 1ère journée du Printemps libertaire de La Havane, nous vous invitons à une excursion urbaine “Sur les chemins des anarchistes de La Havane”. Cette excursion a l’intention d’aller à la rencontre de ces lieux, son histoire et son présent, de sorte que la ville se convertisse en un livre ouvert pour faire revivre, repenser et réactualiser une perspective libertaire dans une ville qui est la même qu’hier, mais qui est en même temps différente.
Nous partirons du coin des rues Águila y Dragones, dans le quartier du Centro Habana, à 9 heures du matin le samedi 7 juin. Un service de navette sera disponible pour toutes les parties prenantes, nous suivrons un parcours qui se terminera par un pique-nique sur la Loma del Burro, là où l’Union des transporteurs (une association ouvrière) organisa la première rencontre de nudisme naturiste à La Havane.
TALLER LIBERTARIO ALFREDO LOPEZ
RED OBSERVATORIO CRITICO
CRISTO SALVADOR GALERÍA
Printemps libertaire : la permanence culturelle dans l’histoire de la gastronomie
Développer une culture de la bonne cuisine peut nous aider à survivre.
Le 18 mai a eu son espace méridien d’échange. C’est dans la maison chaleureuse de l’un de ses organisateurs qu’a eu lieu le 2e des 5 événements de ce 1er ” Printemps libertaire”, organisé en mai-juin 2014 par l’Atelier libertaire Alfredo López, la galerie du Christ Sauveur et le réseau de l’Observatoire critique de Cuba.
En présence de la professeur en permaculture Myriam Cabrera Viltre et des organisateurs Jimmy Roque et Isbel Díaz Torres, de nouvelles inventions ont été approfondies à propos de l’art écologique nutritionnel. Cet art qui fut maltraité par les dynamiques du développement et une humanité ambitieuse et vicié. Dynamiques qui ont été permises grâce aux comportements nocifs et à l’indifférence gouvernementale.
La vie cachée de Fidel Castro, maître absolu de Cuba
Le problème avec le « secret défense » appliqué à la vie d’un homme public et à la pensée unique des régimes autoritaires est qu’ils finissent toujours par être ébruités.La vie cachée de Fidel Castro est un livre de confidences écrit par le lieutenant colonel Juan Reinaldo Sanchez, ancien garde du corps du dirigeant cubain, en collaboration avec le journaliste Axel Gyldén (aux éditions Michel Lafon, 336 p. avec un cahier de photos, 19,95 euros, en vente à partir du 28 mai).
Cet officier a fait partie de la garde rapprochée du Lider Maximo pendant dix-sept ans. Il a ensuite été emprisonné pendant deux ans, pour avoir voulu prendre sa retraite. Au prix de multiples péripéties, il est parvenu à s’enfuir de Cuba en 2008 et à rejoindre sa famille aux Etats-Unis.
Sa première révélation concerne le patrimoine et le train de vie de Castro, très éloignés de l’image austère qu’a toujours véhiculé la propagande. Outre ses nombreuses demeures plus ou moins officielles, Castro s’est aménagé une maison secondaire sur une île paradisiaque, Cayo Piedra, où seuls quelques élus triés sur le volet, tels que l’écrivain Gabriel Garcia Marquez, ont été invités à partager ses loisirs, notamment la pêche et la plongée.